Les entreprises manufacturières, les gestionnaires de patrimoine et les collectivités investissent de plus en plus dans le développement de services davantage axés sur la valeur client. Ces services sont en partie produits par des actifs techniques qui contribuent au bien-être des citoyens, à la santé des patients en unité de soins, au confort de l'occupant d'un immeuble, à l'amélioration de la relation avec clients et administrés, à l'efficacité énergétique d'un bâtiment, d'une usine, d'un territoire, etc.

La multiplication continue des objets intelligents accompagne la mise en œuvre de stratégies de résilience organisées par une pléthore d'acteurs créant une dynamique des territoires. Cela contribue alors à l'accroissement du volume des données, et à leur exploitation difficile. Or cette pluralité de services dépend d'équipements " sensibles " : leurs dysfonctionnements coûtent en termes de budget et d'efficience.

Les techniques de edge computing traitent localement les données de "capteurs" sans interaction humaine. L’usage d’Internet est limité aux résultats de calculs, réduisant ainsi l’abonnement réseau/opérateur et l’énergie consommée.